Sirop d’érable – L’ennemi juré de certains cancers!
Des chercheurs ont découvert (encore!) d’autres antioxydants bénéfiques pour la santé dans le sirop d’érable du Canada.
Au rythme où sortent les bonnes nouvelles, ce produit unique pourrait devenir aussi incontournable dans le garde-manger que l’aspirine ou le Tylenol dans l’armoire à médicaments des familles du monde entier. Il y a trois semaines à peine, le Dr Yves Desjardins révélait que le sirop d’érable contenait une concentration appréciable d’acide abscissique, reconnu pour stimuler le relâchement de l’insuline dans l’organisme, et qu’il possédait donc des propriétés thérapeutiques pour le diabète.
On apprend maintenant que le sirop d’érable renferme 13 nouveaux composants antioxydants reconnus pour leurs propriétés anticancer, antibactériennes et antidiabétiques. Le mérite de ce décryptage revient au chercheur américain Navindra Seeram, de l’Université du Rhode Island. Il a dévoilé ses résultats devant l’American Chemical Society, à San Francisco, le 21 mars dernier.
Par ailleurs, des travaux publiés dans la récente édition du Journal of Medicinal Food révèlent que le sirop d’érable limiterait la prolifération de cellules cancéreuses de la prostate et des poumons et, dans une moindre mesure, du sein, du colon et du cerveau.
À cet égard, le sirop d’érable serait plus performant que le bleuet, le brocoli, la tomate et la carotte. Pas étonnant que la diététiste Marie Breton affirme que « les produits de l’érable sont bien plus que de simples agents sucrants. Grâce à leur teneur en vitamines, minéraux, antioxydants et autres composés bienfaisants, ils peuvent contribuer à une meilleure alimentation, surtout lorsqu’ils remplacent le sucre, la cassonade, le miel et le sirop de maïs ».
Ces deux derniers projets de recherche ont reçu la collaboration financière d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Et la recherche se continue! Les producteurs acéricoles du Québec consacrent 4,75 cents la livre pour développer le plein potentiel de l’érable.
Extrait de l’édition du 8 avril 2010 du journal La Terre de chez nous